La météo s’annonçait exécrable, froide et pluvieuse, freinant nos ardeurs de terrain.
Mais la veille, les prévisions se faisaient plus clémentes, au moins pour la première moitié de la journée, aussi, Erwan et moi, Clément n’ayant pas pu venir, décidions d’aller dans cette grotte pour refaire de l’équipement.
Nous avions programmé cette sortie à plusieurs reprises en 2018, mais nous n’avions pas pu la concrétiser, suite chaque fois à un contretemps.
Aujourd’hui c’est la bonne et nous voilà arpentant la longue marche d’approche ascendante de presque 3 km, pour arriver sous les falaises du Mont Bouquet à cette fameuse cavité.
Une rapide visite des grands volumes, de la deuxième entrée, un aperçu sur quelques chauve-souris (sans doute rhinolophes) et nous nous attaquons à l’objectif de la sortie, compléter l’équipement du « colossal » P 10 de la cavité.
On plante 2 spits pour parfaire la main courante et la tête de puits, évitant ainsi l’amarrage naturel stalagmitique qui faisait que la corde traversait le couloir d’accès au puits, source de pépins possibles. On plante un spit de fractio plein gaz à -6 pour éviter un frottement fâcheux situé au début du puits et on s’entraîne au nœud de Mickey. Mais on ne retrouve plus comment faire un nœud de fusion…
Bel exercice de mémoire, à conseiller en prévention de l’Alzheimer…
Repas frugal puis redescente par le chemin de l’aller avant que la pluie nous rejoigne, après on s’en fiche, on est dans la voiture…
On dispose maintenant d’une belle cavité de découverte et d’initiation pour les débutants, proche d’Alès. La marche d’approche est un peu longue mais le sentier en balcon nous récompense par une vue panoramique sur les environs et le village de Seynes.
Jean-Pierre