Organisation : Madeleine Équipement : Cécile Traductrice relations internationales : Delphine Restauration sur place : Madeleine Guest interclub : Yannick International Guest : Jamie Bonne ambiance & bienveillance : Raphaël Logistique et discipline sportive : Manu Relou : Erwan.
( Très ) Belle cavité située à coté d’un camping naturiste, petit descente sur corde pour arriver à une grande salle, où se trouvent de belles concrétions.
Deuxième descente, avec 2 fractios, qui mène à une autre salle de grands volumes avec encore plein de belles choses. Deux remontées différentes sont possible, accès à des draperies et excentriques pour la première que j’ai visité.
L’autre remontée est un peu plus ardue ( notamment au niveau de la main courante ) une fois arrivé en haut on accède à un espace exigu où l’on peut admirer de très jolies excentriques.
Qui ? Cécile Manu et Moi-même Où ? Aven du Loir juste à coté des Pèbres sur la commune de Tharaux Quand ? Mardi 28 septembre 2021 Combien de de temps ? 4 heures sans se presser. Pourquoi ? Parce-que le costume n’était pas prêt !
Mise à jour de la fiche d’équipement suite à la sortie
C’est lors d’une journée d’été caniculaire qu’un courant d’air frais m’interpella « Hey petit si tu cherches une grotte peut être que tu devrais regarder par ici » qu’il me dit.
J’en ai parlé aux copains lors de la réunion, qu’ils m’ont dit que ce serait bien d’avoir l’autorisation de la propriétaire.
Demande acceptée, nous nous sommes précipités.
Présents : Michel, Manu, Cécile, Clément, Jean Vincent et Moi même.
Après avoir charrié moult caillasse, notre président s’est faufilé…
Pour faire bref. La cavité n’est pas très grande ( 15 mètres de développement au pif)
Après avoir dégagé l’entrée on a un accès un peu technique à franchir, on accède ensuite à un espace un peu plus grand, où l’on peut trouver :
– une bifurcation sur la gauche donne sur un petit espace situé au dessus de l’ étroiture par laquelle nous sommes rentrés.
– un stalagmite ainsi que de rares fragments.
le bloc fait 30-40 cm
Vue du bas prise d’en haut au niveau de la coulée de calcite
stalagmite ( 1m de haut )
fragment ( 15 cm de diam)
petit trou vraiment pas large du tout ( infranchissable ) après l’étroiture
Un peu plus haut nous trouvons une coulée de calcite fractionnée qui remonte en suivant la pente du terrain.
Michel est en bas
Manu est en haut
De l’air fuite à de nombreux endroits ce qui est normal vu le fractionnement/ morcellement de la roche qui nous entoure.
( Une mini diaclase sur la droite qui donne l’impression de continuer mais vu ses dimensions elle semble infranchissable sans de gros travaux.)
L’espoir d’une suite qui ne restera qu’un espoir .
Photos prises dans l’espace très réduit après que Michel ait enlevé le bloc de calcite.
Perte de mon gant et tentative de sauvetage.
Gant perdu à jamais.
Stalagmite ( très rare ) dite en forme de doigt d’honneur ( en haut de la coulée de calcite )
Cette grotte n’est pas exceptionnelle, contrairement à la grotte découverte par notre secrétaire l’année dernière, mais nous avons passé un bon moment avec une belle petite réussite collective.
J’ai l’immense honneur de pouvoir lui donner un nom, mais plutôt que de l’appeler la grotte du doigt d’honneur ( pas classe ) Je pense que l’on devrait simplement l’appeler la petite grotte du gravelongue ou de l’impasse du gravelongue* tout simplement.
mini diaclase sur la droite de la coulée de calcite
*Je me réserve le droit de modifier le nom de la grotte en fonction des remarques qui me seront faites dans les jours à venir.
Comme évoqué lors de la réunion et sur la mailing liste une sortie a été programmée à la grotte des Combes à Banne en Ardèche, mais vu la météo nous sommes allés à l’aven de la terrasse qui se trouve sur la commune du Garn dans le Gard. Rdv à Tamaris 10h30, inventaire de l’équipement collectif grâce aux indications récupérées sur internet par Manuella. 2 voitures pour une heure de route avec Manuella Patrice Jimmy Raphaël Clément et moi même.
Pause rapide à la boulangerie de Barjac. et arrêt sur le coté d’un DFCI à 2 km de l’entrée. Marche sympathique et papotage ( Gruyère/emmental, Chèvre, huiles essentielles et botanique ) sous un ciel menaçant. Clément équipe, descend ( on a pu entendre quelques vulgarités au niveau d’un fractionnement ) Jimmy passe en second et ré-équipe façon 4 étoiles par derrière. Une fois arrivé en bas de l’aven nous nous retrouvons en haut un grand éboulis. Nous partons sur la partie « horizontale » malgré l’appel des profondeurs il y a de belles concrétions et un volume plus vaste qui descend vers une espace réduit sans suite.
Il faut remonter pour se retrouver en bas du premier puits avant de descendre l’éboulis. La pente est un peu raide des pierres dévalent il faut faire attention. Des os sont présents, on pense avoir repéré un crane de chien.
Inventaire Spéléo Ragïe. 1971.
Il y a beaucoup de CO2 Clément et Raphaël descendent jusqu’au bout, Clément revient au niveau d’une étroiture et se reprend en restant allongé. Tout le monde va jusqu’au bout de la descente, nous revenons un peu sur nos pas, il nous reste des cordes, il doit y avoir une suite. La seule possibilité semble se trouver plus en hauteur Raphaël fait une première tentative d’escalade, Jimmy va plus haut et repère des spits. Il y a bien une suite, Raphaël lui passe l’équipement, et nous renvoie la corde pour que nous puissions le suivre. Nous arrivons ensuite au fond du dernier puits.
Clément, nous à fait un cours sur la fluorescence et la phosphorescence de la calcite avec démonstration à l’appui, Si j’ai bien tout retenu et pour ceux qui n’étaient pas avec nous, sous l’effet d’un éclairage UV d’une certaine fréquence la réorientation des ions métalliques ( manganèse ) électrons modifie la fréquence lumineuse ( c’est la fluorescence ) ces ions stockent de l’énergie ( en s’inclinant ) Dès que la lampe s’éteint les ions se remettent en position initiale ils libèrent de l’énergie en émettant de la lumière c’est la phosphorescence et c’est beau comme un néon de boite de nuit. On ne peut pas aller plus loin, nous prenons le chemin du retour.
Je suis essoufflé il y a du CO2 seuls Patrice et Jimmy semblent épargnés j’aurais aimé qu’il souffrent un peu aussi.
Nous sortons vers 17 heures, il ne pleut pas, il fait chaud, les moustiques attaquent je pensai qu’il était plus tard.
Avant d’aller boire un verre sur le chemin du retour on est allé repérer l’aven du taon ( minuscule ) et un autre trou en cours de désob.
Un peu de sport, un peu d’imprévu, de belles choses, bref une belle journée de spéléo.
Après s’être inscrit sur un billboard du darknet nous sommes entrés en contact avec underdigger qui nous a proposé d’aller dans la cavité discrète du Gard moyennant 500 euros en petites coupures usagées, somme que Jean Vincent s’est empressé d’aller retirer de son livret A …
Après s’être fait confisqué nos GPS et avoir été obligé de mettre un bandeau sur les yeux il nous y a amené. Inutile de me demander où c’est je n’en ai malheureusement aucune idée !
Coté technique : photos de nuit prises avec mon téléphone. Éclairage alimenté par 4 piles LR06. Cadrage : mes yeux. Décors : mère nature. Modèles : Agence SCSP.
Ce vendredi, levé bien trop tôt je décidais d’aller voir dans les collines vers ******* si j’y étais. Après moultes griffades et branches dans les yeux je renonçais. J’allais rejoindre le ruisseau au fond du valat pour retourner à la civilisation et ses malheurs.
Sautant une faïsse, je fus attiré par… Par je ne sais quoi. Me penchant, je découvris sous les rochers un petit trou qui semblait se prolonger quelque peu. Je décidai de gratter, j’avais une intuition.
Prévenant Erwan je rentrais me sustenter.
En début d’après-midi ce renfort nous permit de bouger quelques dizaines de kilos de pierre de faire apparaitre un orifice, de l’élargir et de finalement s’y engager, Erwan en premier, je le suivi.
Dans la cavité quelques métas, de nombreuses scutigères, 3 grands rhinolophes, un mur bâti, un crâne et un fémur humain… Rien que de très normal… Attendez, quoi ? des restes humains ?
Emus nous ressortons et rebouchons maladroitement le trou.
Le dimanche, sous la pluie, Manuella me rejoignit pour quelques mesures en vue d’une première topographie sommaire.
Le soir même je prévenais Michel qui se déplaça dès le lendemain, Erwan se joignit à nous. Il confirma que la grotte était encore inconnue et son intérêt archéologique, le soir même la DRAC était prévenue.
J’ai nommé la grotte Callisto, du prénom de ma fille, d’une nymphe grecque et du 4ème satellite de Jupiter.
La météo s’annonçait exécrable, froide et pluvieuse, freinant nos ardeurs de terrain.
Mais la veille, les
prévisions se faisaient plus clémentes, au moins pour la première
moitié de la journée, aussi, Erwan et moi, Clément n’ayant pas
pu venir, décidions d’aller dans cette grotte pour refaire de
l’équipement.
Nous avions
programmé cette sortie à plusieurs reprises en 2018, mais nous
n’avions pas pu la concrétiser, suite chaque fois à un
contretemps.
Aujourd’hui c’est
la bonne et nous voilà arpentant la longue marche d’approche
ascendante de presque 3 km, pour arriver sous les falaises du Mont
Bouquet à cette fameuse cavité.
Une rapide visite
des grands volumes, de la deuxième entrée, un aperçu sur quelques
chauve-souris (sans doute rhinolophes) et nous nous attaquons à
l’objectif de la sortie, compléter l’équipement du « colossal
» P 10 de la cavité.
On plante 2 spits pour parfaire la main courante et la tête de
puits, évitant ainsi l’amarrage naturel stalagmitique qui faisait
que la corde traversait le couloir d’accès au puits, source de
pépins possibles. On plante un spit de fractio plein gaz à -6 pour
éviter un frottement fâcheux situé au début du puits et on
s’entraîne au nœud de Mickey. Mais on ne retrouve plus comment
faire un nœud de fusion…
Bel exercice de
mémoire, à conseiller en prévention de l’Alzheimer…
Repas frugal puis
redescente par le chemin de l’aller avant que la pluie nous
rejoigne, après on s’en fiche, on est dans la voiture…
On dispose
maintenant d’une belle cavité de découverte et d’initiation
pour les débutants, proche d’Alès. La marche d’approche est un
peu longue mais le sentier en balcon nous récompense par une vue
panoramique sur les environs et le village de Seynes.