Le Causse Méjean est le plus bel endroit de la Terre. Je suppose que son sous-sol doit être à l’avenant…
C’est pour vérifier cette assertion que nous sommes allés, en ce venteux dimanche, à l’Aven de la Barelle, Manuella, Patrice et moi. C’est un drive-in, le « parking » est grassement herbeux et s’y préparer est très agréable. A 100m de là se trouve superbe entrée de la cavité.
A l’entrée, pour le ressaut et le puit de 11m qui suit une corde de 25m est parfaite.
Un joli méandre emmène à un magnifique puit de 14m, Comptez 25m là aussi.
De là quelques mètres à quatre pattes et un ressaut glissant et c’est un P33 qui apparait, un grand volume. Une main courante vers la gauche, 4 points et la tête de puit, un fractio malaisé en face et la descente continue jusqu’à la côte -86. Une corde de 60m est bienvenue. Il pleut ici et l’eau coule sur les parois, il fait froid. En aval de la salle un passage bas, très bas, trop bas file. Les pluies ont emmené trop de caillasses pour qu’on puisse passer et désober serait un trop gros travail.
On remonte. Des graines ont trouvé un chemin vers l’obscurité et quelques arachnides vivent ici.
Je dois confesser un peu de frustration de n’avoir pu aller plus loin. On a fait de la verticale. Pas de concrétions ici. Le lieu est idyllique, les puits sont beaux mais il a manqué un truc.
Nous sommes descendus à Meyrueis boire une bière et sommes montés sur le Causse Noir pour chercher l’Aven de Dargilan dont Jean-Pierre B. m’avait parlé lors d’une réunion précédente. Juste au sud du hameau éponyme, au fond d’une verte doline, une entrée magnifique sous les frênes avec les cloches des brebis en fond. A suivre…