Samedi 5 avril, rendez-vous est pris pour se retrouver à Saint-Privat de Champ clos vers 9h00, puis direction le parking situé en bord de la route du camping de la Sablière. Petit déjeuner organisé par Cécile pour prendre des forces avant la descente.
Préparation du petit déj.Grille de protection de l’accès.
Après une petite marche d’approche, arrivé sur la buse d’entrée. C’est Valentin qui va équiper.
Descente dans le puit d’entrée.
On est nombreux, donc la descente est longue. Finalement tout le monde se retrouve au pied de l’accès au lac. La passage en haut est assez technique pour les pratiquants occasionnels. Ce qui fait tourner la pendule et augment les embouteillages au lac.
Le Lac suspendu
Finalement, Patrick nous suggère de mettre un corde de descente directe pour éviter de perdre trop de temps.
Tout le monde revenu au sol, nous continuons la progression vers le fond. Comme il a plu récemment, il y a un passage bien humide (jusqu’aux chevilles).
Nous finissons tous entassé dans une petite escalade avant de décider de nous diriger vers la sortie.
Samedi 22 mars, nous avons rendez-vous sur la parking de la Madelaine avec Gérard du CSGA . Nous avons été invité a cette sortie en retour de la visite de la Toussaint. Philippe passe me chercher à Alès et nous voila parti pour Saint-Remèze dans l’Ardèche.
Nous retrouvons tout le monde sur le parking. Laurent est déjà parti visiter les lieux.
Nous prenons nos affaires et descendons vers le porche d’entrée pour nous équiper.
Départ de la visite
Nous progressons dans la partie aménagée pour accéder au départ du réseau supérieur, objet de notre visite.
Petite sortie en ce jeudi 13 mars. Il fait beau même s’il ne fait pas très chaud. Nous nous sommes donné rendez-vous à côté du pont St Nicolas. Nous allons stationner les véhicules le long d’une vigne pour nous rapprocher de la cavité.
Nous voila parti pour une petite marche d’approche d’une demi heure. On commence par monter rejoindre le GR qui se trouve sur la crête pour le suivre un petit moment.
Pont St Nicolas
Puis c’est la descente dans les gorges du gardon presque jusqu’en bas.
On arrive sur une entrée discrète. Ceux qui ont fait le choix de s’habiller à l’entrée s’équipent et les autres commencent a descendre.
Après une descente verticale de 3m, on arrive dans un boyau étroit qu’il faut suivre sur une dizaine de mètre pour arriver dans un endroit plus spacieux.
La progression devient plus facile et notre guide Jean-Louis nous donne toutes les explications au fer et à mesure de notre progression.
Ce dimanche 26 janvier de l’an de grâce 2025, plusieurs spéléologues se sont réunis pour visiter un aven peu fréquenté. Nous avons fait en sorte de retrouver le propriétaire du terrain pour le prévenir de notre invasion. Ceci à nécessité une enquête dans la semaine et du porte à porte afin de le trouver.
Après avoir fait les démarches nécessaires, nous nous retrouvons le dimanche matin, sur l’aire de parking juste avant le Pouget. Laurent descend en premier avec sa voiture pleine à craquer de spéléos, vers la bergerie où nous attendent 4 Patous. Un tirage au sort est effectué afin de désigner le téméraire qui va négocier avec les chiens. Malgré leur taille et leurs aboiements que l’on entendait au loin, ils sont très calme et même affectueux.
Après s’être tous équipés, (Philippe est parti devant) en reconnaissance, on se retrouve à l’entrée de L’aven. Philippe commence l’équipement et constate qu’il y a beaucoup d’humidité : de l’eau ruisselle jusqu’au fond alors qu’il ne pleut pas dehors. L’été c’est une cavité complètement sèche et n’a pas du tout le même aspect.
Entrée de l’aven des serres aux Salles du Gardon
On attaque ensuite une descente avec précaution dans le premier P15 car Laurent nous signale que de grosses pierres sont prêtes à se déchausser et les copains sont en dessous.
Le fond du premier puits
C’est encore le cas dans les deux puits suivants. La prudence est donc de rigueur tout le long de la descente. On arrive ensuite au fond de la faille pour découvrir des fossiles en tous genres pris dans les parois, il y en a tellement que l’on pourrait passer devant sans les voir.
Fossiles pris dans la paroi
Un œil de spécialiste permettrait d’identifier certains fossiles ; des noms sont évoqués : bivalves, encrines ou gastéropodes.. Il y en a des milliers.
Fond de faille
Nous rentrons ensuite dans le méandre, qui avec les pluies récentes est particulièrement humide. Nous sommes à la recherche de traces de fantômisation qui dévoileraient certaines facettes de la création de cette cavité. Nous nous attardons sur certains détails géologiques dont des traces visiblement anciennes de biocorrosion.
La remontée se fait toujours avec prudence. Malgré la douche que nous prenons dans les puits très arrosés, nous ne ressortirons pas propres de cette cavité .
Pour résumer : Une cavité historique de la spéléo locale ( salle des signatures) accessible en demandant l’autorisation pour traverser certaines parcelles, intéressante à plusieurs égards, à visiter avec précaution à cause de l’instabilité de certains blocs, Une belle sortie collective.
Départ aux aurores d’Alès vers Ganges pour récupérer un membre de l’équipe. Changement de véhicule et direction Meyrueis pour un petit café avant de retrouver le reste de l’équipe au belvédère des vautours.
Et hop on repart pour grimper vers la baume de la Dragonnière. Après un petit 20mn de marche, arrivée sur le balcon de la baume. Une seule et immense salle.
Très grand volume ou l’on se perd rapidement. Après avoir cherché désespérément une suite, on finit par ressortir pour un frugal repas sur la pente.
Puis direction des douze pour se diriger vers la cavité suivante. Une petite porte bien cachée que nous mettons un certain temps a retrouver.
Après un court rappel dans une fissure, nous arrivons dans une salle boueuse.
Nous enchainons avec une courte progression réalisée en prenant de nombreuses précautions, cela en valait la peine : c’est un enchaînement de merveilles.
Une partie de notre activité est axée sur la prospection de nouvelles cavités, grottes ou avens, il nous arrive parfois qu’un internaute non spéléo nous signale un ‘trou dangereux’ ou ‘trou sur un terrain’.
Nous lui demanderons des précisions sur la taille, la profondeur et la localisation du trou, ainsi que des photos si il a pensé à le faire.
Nous nous renseignerons sur la géologie du terrain et nous irons sur place afin d’inspecter les lieux, cela permettra de documenter la cavité, ses dangers et découvertes éventuelles. même si ce n’est à priori qu’un terrier !
![[SCSP-Alès] Société Cévenole de Spéléologie et de Préhistoire.](https://www.scsp-ales.fr/wp-content/uploads/2024/11/cropped-P1010137-2-scaled-1.jpg)
